Quand on veut .... on ne peut pas toujours !

Dans cet article, je vous partage ce qui m'a conduit à me diriger vers des séances de LMTC puis vers la formation. Je vous partage également mon point de vu sur la volonté et en quoi elle ne fait pas tout dans un parcours de guérison.

LMTC

3/6/20253 min read

I. La génèse du constat

Attention, s’agissant de mon expérience, il est possible que vous ne vous y reconnaissiez pas. L’objectif de partager mon parcours est de permettre à certains de se reconnaitre et à d’autres d’ouvrir leur compréhension vers autre chose !

Pour avoir moi-même tenu ce discours il y a quelques années, je peux vous dire que la volonté ne fait pas tout ! Mais avant de vous donner ma vision des choses, je vais vous parler un peu de mon parcours ...

J’ai toujours cherché à comprendre ce qui coinçait, ce qui faisait que je répétais inlassablement les mêmes scènes, que je me sentais littéralement bloquée, incapable de bouger, sans cesse en alerte et sur le qui-vive.

J’ai parcouru, encore et encore, mon histoire, dans tous les sens, en essayant de me rappeler chaque détail, chaque mot, chaque sensation, ...

J’ai déployé une énergie folle pour “aller mieux” et finalement à lutter contre ce que mon corps essayait de me dire !


II. Nourrir la part intellectuelle

Toutes ces recherches et ces questionnements m’ont permis, d’identifier des raisons, des explications, qui m’ont apportées une forme de “soulagement” et un “apaisement” sur le moment ...

Pendant une longue période, j’ai avancé en mode “pilote automatique” en me persuadant qu’à la seule force de ma volonté, j’allais réussir à passer outre ces sensations et blocages. On m’appelait “le bulldozer” et cela flattait mon égo.

Tout cela a contribué a nourrir ma part intellectuelle. Je faisais des liens “intellectuels” entre un symptôme (physique et/ou émotionnel) et une expérience passée ... sans passer par le corps.

Attention, je ne suis pas ici en train de dire qu’il ne faut pas passer par ces phases ! J’ai constaté, que ça ne suffisait pas pour moi et j’ai ressenti la nécessité d’aller plus loin !

III. Et pourtant ...

... Mon état anxieux revenait, et avec plus d’intensité .... Cet état qui me clouait sur place (vous connaissez aussi ?). Vous savez, celui qui vous donne l’impression d’être planté(e) dans le sol et qu’un boulet est accroché à votre corps, tellement vous vous sentez lourd(e).

J’avais des projets, des envies, et pourtant, les mettre en oeuvre me demandait un effort inimaginable. J’étais épuisée, fatiguée, le moindre mouvement, le moindre geste, la moindre action me prenait toute mon énergie. Et forcément, vous la voyez venir la culpabilité ? Dépression, burn-out, état constant de tristesse, ... Je me disais que je n’avais aucune volonté, que j’étais flemmarde, molle, ... Bref, je n’étais pas très tendre avec moi !

J’étais déconnectée de mon corps, je ne pensais qu’avec la tête, j’intellectualisais tout ...

IV. La reconnexion au corps

J’ai alors cherché à me reconnecter à mon corps et à mes sensations, car finalement il ne me restait plus que ça ... Et je peux vous dire que ça n’a pas été une mince affaire !

J’ai essayé pleins de méthodes, j’étais en mode “exploratrice” : cohérence cardiaque, yoga, sport, étirements, shaking, danse intuitive, rééquilibrage alimentaire, ...

Et tout cela m’a apporté quelques réponses mais je sentais que ce n’était pas suffisant ..

V. Mon constat

La vie m’a dirigée vers la méthode nommée la Libération des Mémoires Traumatiques du Corps (L.M.T.C). Grâce à elle, j’ai compris pourquoi malgré toute ma volonté, ça n’allait pas beaucoup mieux : mon corps avait enregistré des informations “parasites”, issues d’évènements traumatiques intervenus pendant la vie intra-utérine.

Tant que ces informations parasites ne sortent pas du corps, elle produisent un effet dans le quotidien se traduisant par divers symptômes (la liste est longue comme mes 2 bras et mes 2 jambes). Mon anxiété (qui est une notion un peu fourre-tout) n’est que la résultante de la présence d’informations parasites dans mon corps (= traumas).

Et même si j’avais la forte volonté de venir à bout de ces symptômes (très) inconfortables, ce n’était pas suffisant.

Aujourd’hui, mon corps devient, petit à petit, mon meilleur ami du quotidien ... Et j’arrive même à dire que je l’aime (dingue, non?). Je suis surprise par sa force, sa capacité à traiter certaines informations, sa capacité à savoir naturellement ce qui est bon pour lui ... Et je ne suis qu’au début de ce chemin avec lui ... j’ai hâte de voir ce que j’ai encore à découvrir !

La volonté m’a servie ici car elle m’a permis d’initier la reconnexion ! Mais non, la volonté ne fait pas tout !

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